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mardi, 21 novembre 2006

Chronologie

1925

Naissance d’ Yvonne, sœur aînée d’Hubert Grooteclaes.

1927

Naissance d’Hubert Grooteclaes, le 6 novembre, à Aubel. Il est le fils d’Antoine Grooteclaes et de Clémentine Laixhay, fromagers. Il fera ses études au collège Saint-Hadelin, à Visé.

1933

Son père meurt accidentellement.

1944

Il arrête ses études et, tout en rêvant d’une carrière artistique, travaillera dans la fromagerie familiale jusqu’en 1954. Le soir, il colorie des portraits de comédiens.

1947

Son premier appareil est un Zeiss Ikon 6 x 9. Il pratique la photographie en autodidacte et cherche déjà à faire des choses différentes.

1951

Il photographie des artistes, venus jouer près d’Aubel.

1953

Grooteclaes effectue un voyage à Barcelone.

1954

Il commence à travailler chez un portraitiste, à Liège.

1955

Il ouvre un studio de portraits, à Liège, rue Charles-Magnette. Il continue à photographier, le soir, les comédiens et les chanteurs en tournée.

1958

Le 15 juillet, il épouse Renée (Ninette) Halbart. Ils font un voyage à Paris.

1959

Au Palais des Congrès de Liège, Hubert Grooteclaes rencontre Léo Ferré, dont il restera toujours l’ami. Le 15 décembre, naît sa fille Marianne.

1960

II photographie le mariage royal de Baudoin et de Fabiola.

1962

Le 4 juin, naît sa seconde fille, Pascale.

1963

Il réalise ses premiers photographismes, ainsi que des sérigraphies et des reports sur toile.

1964

ll commence à publier ses œuvres dans Photography Annual.

1965

Il expose à Bruxelles. Il voyage à Montréal avec Léo Ferré, qui y effectue une tournée. Il est membre fondateur du groupe Photo-Graphie, association financée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Culture.

1966

Il expose à Liège. Le 25 septembre, naît sa troisième fille, Madeleine.

1968

Il fait ses premières projections de photographismes sur toiles, avec utilisation de couleurs acryliques. Il expose dans des galeries, ce qui, à l’époque, ne se fait guère.

1970

Il expose à Paris, à Bruxelles, en Italie (Milan, Florence, Modène, Sorente), à Liège et à Verviers.

1971

Grooteclaes expose à Paris et en Belgique (Merxem et Anvers). Il devient enseignant à l’Institut supérieur des Beaux-Arts Saint-Luc, à Liège. Il y restera plus de vingt ans.

1972

Il expose en Belgique (Bruxelles et Liège).

1973

Il expose à Turin et au Japon (Tokyo, Osaka et Hiroshima). Il abandonne son studio. Il commence à tirer ses photos en flou avec une vieille optique des années 30, les vire puis les colorie. Il commence aussi à utiliser des miroirs.

1974

Des expositions ont lieu à Cologne, en Belgique (Namur et Anvers) et en France (Royan, Metz).

1975

Il expose à Verviers et à Nashville, ainsi qu’à Bruxelles et à Huy.

1976

Grooteclaes expose à Liège et à Cologne.

1977

De nombreuses expositions se tiennent à Bordeaux, en Belgique (Liège, Aubel, Lichaart, Bruxelles et Herentals) et à Londres.

1978

Une exposition a lieu à Anvers. Il est photographe de plateau pour la RTBF, à Liège.

1979

Liège et Bruxelles accueillent ses expositions. Aux Rencontres internationales de photographie d’Arles, il est maître de stage.

1980

Il perd sa mère. Il fait un séjour en Martinique, dans le cadre d’un échange culturel avec la Belgique. Expositions en Martinique (Fort-de-France), et à Mont-sur-Marchienne, Verviers, Bruxelles, puis à Bonn. Aux Rencontres internationales de photographie d’Arles, il est maître de stage. Il accepte une commande de la Communauté française de Belgique, « La pierre wallonne dans la Belgique romane ».

1981

Liège présente des expositions, mais aussi Toulouse et Washington.

1982

Grooteclaes expose à Lyon et Royan, puis en Belgique (Diepenbeek) et à Amsterdam.

1983

Il expose à Montréal et en France (Paris, Clermont-Ferrand, Nice, Grenoble, Tarbes, Cholet, Lannion, Bagnères-de-Bigorre). Il est maître de stage à l’École nationale de photographie d’Arles, ainsi qu’au Festival du Trégor.

1984

Mulhouse et Chalon-sur-Saône présentent des expositions, ainsi que Gand, Herstal, Bruxelles, Charleroi, Turin, Dudelange et Saint-Hubert. Il est maître de stage à la VIIe quinzaine de la photographie de Cholet. Sortie du portfolio L’Éternité de l’instant, avec des textes de Léo Ferré. Il est maître de stage aux Rencontres internationales de photographie d’Arles. Léo Ferré écrit Métamec, très long poème (396 alexandrins), à propos de certaines de ses photographies.

1985

Il expose à Liège, Ham, Jamy, Paris, Marseille, les Baux-de-Provence, Milan et Ayre.

1986

De nombreuses expositions ont lieu en Italie (Brescia), aux Pays-Bas (Oensel), en Belgique (Anvers), en France (Arras, Strasbourg). Il est maître de stage à la Fondation nationale de la photographie, à Lyon.

1987

Grooteclaes expose à Quimper et Strasbourg puis à Herstal, ainsi qu’à Houston. À Liège, a lieu une rétrospective. Il accepte une commande du Territoire de Belfort, « Les quatre saisons du territoire » ; il traite « L’été ».

1988

Expositions à Riom, Rennes, Clermont-Ferrand, Saint-Jacques-Lalande, aux Pays-Bas (Hoensbroeck) et à Houston. Le 31 décembre, la chaîne Télé-Tourisme consacre à Grooteclaes un documentaire de treize minutes signé Jeanine Vieillevoye, intitulé Dis monsieur, où tu m’emmènes ?

1989

Hambourg, Bruxelles, Oline, Londres et Blagnac l’exposent. Il voyage à Rome et à Florence, continue à utiliser des miroirs. Il est maître de stage à Alden Biesen.

1990

Une exposition a lieu à Laon. Il expose ses photos de Suisse à Lausanne. C’est la fin de ses tirages flous, car on ne fabrique plus le papier hongrois Forté, qu’il utilisait. Il accepte une commande du Musée de l’Élysée à Lausanne, « La Suisse », dans le cadre du 700e anniversaire de la Confédération helvétique.

1991

Expositions aux États-Unis (Rutherford et Dallas). Il accepte une commande de la Communauté française de Belgique, « Regards croisés », ainsi qu’une autre, de la Mission locale d’Anderlecht, « Anderlecht, Paysages urbains, paysages humains ».

1992

Expositions à Liège, Namur, Louvain-la-Neuve, Huy, ainsi qu’à Laon et à Maastricht. Il séjourne au Chili. À partir de cette année, il n’est plus enseignant (il a soixante-cinq ans). À Louvain, une exposition célèbre son amitié avec Léo Ferré. Il commence des tirages nets, avec le papier anglais Kentmere.

1993

Grooteclaes expose à Liège et Bruxelles, ainsi qu’à Tokyo. Il reçoit le premier prix de photographie de la Société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs, pour l’ensemble de son œuvre. Le 14 juillet, Léo Ferré meurt, chez lui, en Toscane. Il est inhumé le 17, au cimetière de Monaco.

1994

Expositions à Lille, Arles, Tarbes, Mourenx, La Rochelle. Hubert Grooteclaes meurt subitement le 23 octobre, à Embourg, dans sa maison, à quelques jours de ses soixante-sept ans.

1995

Parution du livre de Léo Ferré, Avec le temps, entièrement illustré par des photographies de Grooteclaes, qui reprend, entre autres, le poème Métamec. Exposition rétrospective à Charleroi, au superbe Musée de la Photographie, installé dans l’ancien Carmel de Mont-sur-Marchienne. Sortie de l’excellent livre de Christine de Naeyer et Marc Vausort, Hubert Grooteclaes-Un rêve prémédité, non disponible en France (hormis dans certaines librairies spécialisées de Paris), le premier qui lui soit consacré. Un peu plus tard, le Centre culturel d’Aubel, sa ville natale, devient Centre Hubert Grooteclaes.

1997

Exposition rétrospective (il s’agit, en fait, d’un extrait de la précédente) Hubert Grooteclaes-Un rêve prémédité à Liège, en l’ancienne église Saint-André. Puis, dans le cadre de la première Biennale de la photographie et des arts visuels, une exposition collective, toujours à Liège, intitulée La ville multiple.

1998

Sortie d’un documentaire d’André Romus, son ami et admirateur. C’est un portrait filmé de près d’une heure, réalisé avec la collaboration de ses trois filles Marianne, Pascale et Madeleine. Initialement intitulé Hubert Grooteclaes-Une vie rêvée, ce film porte finalement l’excellent titre Hubert Grooteclaes-C’est net même si c’est flou. Il est produit par l’asbl Dérives, à Liège, et coproduit par Wallonie Image Production et la RTBF.

2002

Exposition à la gare de Chaudfontaine, en novembre et décembre.

2004

Exposition à l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition au Centre culturel d’Aubel qui porte son nom, du 22 octobre au 1er novembre.

2005

Exposition de photographies de jeunesse à la galerie Le Périscope (Liège), sur le thème Aubel, 1950.

2007

Exposition au musée de Vendôme, du 15 juin au 30 août.

2010

Exposition de photographies de Léo Ferré à la MJC de Rosendaël à Dunkerque, du 9 au 27 mars. Ouverture du site officiel Hubert Grooteclaes à l'adresse : www.hubertgrooteclaes.com. Quadruple exposition à la galerie Le Périscope, à Liège : La Vie dartiste, du 23 avril au 24 juin ; T'es rock, Coco !, du 25 juin au 9 septembre ; La nostalgie, du 10 septembre au 18 novembre ; Le printemps des poètes, du 19 novembre au 28 janvier 2011.

2011

Suite et fin de lexposition précédente. Exposition à labbaye du Val-Dieu à Aubel, du 9 au 25 septembre. Exposition à la maison Villebon de Belœil, au Québec, en octobre.

2013

Exposition de photographies de Léo Ferré à Marseille, bibliothèque LAlcazar, du 5 au 30 mars.

2014

Parution du livre de Rascal, 8 minutes et 19 secondes, avec des photographies de Grooteclaes, à L’École des loisirs. Parution du livre Hubert Grooteclaes, photographe aux éditions Luc Pire. Pour le vingtième anniversaire de la disparition dHubert Grooteclaes, une rétrospective est organisée au Grand Curtius à Liège, à partir du 24 octobre.

2016

Exposition Hommage à Léo à l'Aquilone, Liège, du 6 au 26 mai. Du 10 au 15 août, exposition au château Brunsode, dans le cadre de la Fête à Tilff.

2017

Exposition du 10 au 24 juin à l’auditorium du musée des Transports de Liège, dans le cadre de la manifestation C’est extra, Léo. Exposition au centre culturel de Waremme du 1er au 17 septembre. Exposition du 23 au 29 octobre à la salle culturelle de Boussu.

2018

Exposition, lors des Fêtes du Marché Liégeois, les 4 et 5 août.

2019

Exposition Vingt-cinq ans déjà, hommage à Hubert Grooteclaes à Aubel, du 8 au 24 novembre.

2021

Exposition dans le cadre des Estivales Alors, Léo… à Peille, du 14 au 17 juillet.